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Tout savoir sur L'Islam
2 septembre 2007

Ragheb E'serjani

    Salam à tous nos frères et soeurs,
Un de nos frères nous a envoyé le site officiel du Dr. Ragheb E'Serjani. la plupart d'entre vous le connaissent deja grace à ces conférences diffusés sur islamway.com. Pour ceux qui ne le connaissent pas, jetez un coup d'oeil à son site:

http://www.elsergany.com/AVScholar.aspx

Je vous recommende pour commencer la série des conérences sur "Abou Bakr", ou sur "l'Andalousie", ou...Bref, elles sont toutes magnifiques.
Salam.

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Commentaires
N
Jazeka allahou kheir
Z
السلام عليكم و رحمة الله و بركاته <br /> <br /> اقترح عليكم ان تترجموا المواضيع الهامة او لما لا كل الموقع الى اللغات الحية الاخرى قصد تعميم الدعوة. و هدا نص اعجبنى كثيرا فقمت مع اخى عبد الرحيم بترجمته الى الفرنسية.كان الله فى عونكم و السلام<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> S. Seeley. Histoire d’une conversion hors du commun à l’Islam.<br /> <br /> Cette histoire pourrait paraître étrange à celui qui n’a pas rencontré son héros en personne, ni l’avoir entendu de ses propres oreilles, ni vu de ses propres yeux. En effet, c’est une histoire à la trame plus proche de la fiction, mais dont les faits sont authentiques, faits dont les scènes ont défilé devant moi tout au long de la narration par son auteur, recroquevillé devant moi, racontant les péripéties qu’il a vécues.<br /> <br /> Pour en savoir plus ou plutôt tout sur ces faits captivants, laissez-moi vous emmener à Johannesburg, la ville riche de ses mines d’or de l’Afrique du sud où, en 1996, je représentais en tant que directeur de bureau ‘la ligue du monde musulman’.<br /> <br /> C’était l’hiver ; un hiver des plus rigoureux qui ait touché le pays. Par un jour très couvert qui présageait une tempête et des averses persistantes, j’attendais la venue d’une personne avec laquelle j’avais rendez-vous alors que ma femme était à la maison en train de préparer le déjeuner en prévision de la venue de cet honorable invité.<br /> <br /> Cette personne avait un lien de parenté avec l’ancien président Sud-Africain, Nelson Mandela, et s’intéressait de très près au christianisme quelle prônait et prêchait assidûment : il s’agit d’un ex-prêtre du nom de Seeley. La rencontre avec ce monsieur Seeley s’était faite par l’intermédiaire du secrétaire du bureau de la ligue, le nommé Abd-el-Khaleq Meeter qui m’avait informé qu’un prêtre voulait se présenter au centre pour une affaire importante.<br /> <br /> Monsieur Seeley se présenta à l’heure prévue en compagnie d’une personne, en l’occurrence monsieur Suleiman qui était boxeur et qui était devenu membre de la ligue de boxe après s’être converti à l’Islam à la suite de la tournée qu’avait effectué le boxeur musulman Mohamed-Ali Clay en Afrique du Sud.<br /> <br /> J’étais on ne peut plus heureux d’accueillir tout ce beau monde dans mon bureau. Seeley était petit de taille, à la peau très noire, et il souriait constamment. Il s’assit devant moi et commença à me parler très chaleureusement. Je lui demandai : « mon frère Seeley, pourrais-tu nous raconter l’histoire de ta conversion à l’Islam ? » Il sourit et dit : « oui, assurément. »<br /> <br /> Je vous invite à lire attentivement et à méditer sur ce qu’il m’a raconté ; ensuite vous jugerez par vous-même. Il commença ainsi :<br /> <br /> « J’étais un des prêtres les plus dynamiques et je servais l’église avec beaucoup de cœur et de persévérance. Mais je ne me contentais pas simplement de ce rôle, car j’étais considéré parmi les plus grands évangélistes d’Afrique du Sud. Ce furent mes efforts déployés sur le terrain qui me valurent d’être choisi par les autorités du Vatican pour la mission de propagation du christianisme en m’accordant tout le soutien moral et matériel possible. C’est ainsi que les fonds commencèrent à affluer, et je ne lésinais sur aucun moyen pour atteindre mon but. Pour parvenir à mes fins et faire embrasser aux gens le christianisme, je ne cessais de me rendre auprès des instituts, des écoles, des hôpitaux, des villages, et même des villages perdus dans les forêts pour distribuer de ces fonds sous forme d’aides, de donations, d’aumônes ou de cadeaux. De son coté, l’église ne cessait de me gratifier personnellement, à tel point que j’étais devenu très riche. C’est ainsi que je pus acquérir mon propre toit, une voiture, jouir d’un bon salaire ainsi que d’une position remarquable parmi les prêtres.<br /> <br /> Un jour que j’étais au centre commercial de ma localité,. Alors que j’étais en train de marchander sur les prix des cadeaux qu’il vendait, l’inimaginable se produisit avec un marchand qui portait un keffieh. Je portais alors les vêtements longs à col blanc qui caractérisent la tenue des prêtres. Je sus qu’il était musulman. Pour nous en Afrique du Sud, l’Islam n’existait que sous l’appellation de ‘religion des hindous’. Après que j’eus terminé l’achat de mes cadeaux ; pour ne pas dire les appâts qui me servaient à piéger les personnes naïves et celles qui présentaient un vide religieux ou spirituel ; car nous profitions de la pauvreté chez beaucoup de musulmans et de Sud-Africains pour les tromper avec la religion chrétienne dans le but de la leur faire embrasser, le marchand me demanda soudain : « tu es prêtre, n’est-ce-pas ? ».<br /> <br /> Je lui répondis : « oui !<br /> <br /> - Qui est ton dieu ? » reprit-il.<br /> <br /> Je répondis : « C’est Jésus, le Bon Dieu ! »<br /> <br /> Il me dit alors : « Je te défie de m’apporter un seul verset de l’évangile où Jésus en personne déclare ceci : ‘’Je suis Dieu’’, ou bien ‘’je suis le fils de Dieu ; adorez moi donc’’ ».<br /> <br /> Les paroles du musulman me foudroyèrent, et je ne pus rien répondre. J’essayais bien de solliciter mon excellente mémoire pour chercher dans les évangiles et les autres écritures chrétiennes pour trouver une réponse qui convaincrait l’homme, mais aucun texte ne faisait allusion à ce qu’il exigeait.<br /> <br /> Je désespérais, car l’homme avait jeté le trouble en moi ; j’étais oppressé et ressentais un serrement dans ma poitrine. Comment ai-je pu éluder si longtemps des questions pareilles ?<br /> <br /> Je quittai l’homme et errai, hagard. Je ne repris mes esprits qu’après avoir marché très longuement sans but précis, puis je résolus de chercher dans les écritures saintes les versets qui apporteraient réponse à la question, et ce, quoi qu’il put m’en coûter. Mais je faillis lamentablement. Je partis pour le conseil de l’église et demandais à me réunir avec ses membres qui acceptèrent ma requête. Là, je les mis au courant de ce que j’avais entendu, mais ils se mirent tous contre moi et me déclarèrent : « l’hindou t’a leurré ; il veut t’égarer avec la religion des hindous. » Je répliquai : « alors donnez-moi des réponses à ses questionnements ! » Mais nul ne répondit.<br /> <br /> Vint le dimanche où je devais prononcer le prêche à l’église ; je me tins debout devant les fidèles pour prendre la parole, mais ne le pus ; les gens s’étonnèrent de mon attitude ; je me retirai à l’intérieur de l’église, demandai à un collègue de me remplacer et l’informai que j’étais épuisé alors qu’en réalité j’étais effondré et moralement abattu. Je gagnai la maison dans un état d’ahurissement et profondément peiné . Là, je me dirigeai vers un endroit isolé où je me mis à pleurer longuement. Ensuite je décidai de lever les yeux au ciel et priai. Mais je ne sus qui je devais prier. Je me suis alors adressé à celui que je considérais comme étant Dieu le Créateur, et le suppliai ainsi : « Seigneur Dieu, mon Créateur ! Toutes les portes se sont fermées devant moi, sauf la Tienne ; aussi, ne me prive-pas de la connaissance de la vérité. Où est le vrai, et où est la vérité ? O seigneur, O seigneur ! Ne me laisse-pas dans le doute ! Inspire-moi ce qui est juste et montre-moi la vérité ! »<br /> <br /> Ensuite le sommeil me prit et je m’endormis. Dans mon sommeil, je me vis dans une très grande salle où il n’y avait personne à part moi. Du centre de la salle apparut un homme dont je ne pus discerner les traits à cause de la lumière qui émanait de lui et qui auréolait sa silhouette. Mon idée première fut que c’était Dieu auquel j’avais demandé de me monter la vérité, puis je sus avec certitude que c’était un homme, mais un homme illuminé.<br /> <br /> L’homme commença par me désigner et à appeler : « o Ibrahim ! » Je regardai autour de moi pour voir qui était Ibrahim, mais il n’y avait personne avec moi dans la salle. L’homme finit par me dire : « c’est toi Ibrahim !, ton nom est Ibrahim ! N’as-tu pas demandé à Dieu de te faire connaitre la vérité ? » Je répondis : « oui ! » Il dit : « Regarde à ta droite ! » Je regardai et vis un groupe d’hommes qui marchaient en portant leurs bagages sur les épaules ; ils étaient vêtus de blanc et portaient des turbans blancs. L’homme continua : « suis les pour connaitre la vérité ! » Je me réveillai et ressentis un grand bien-être m’envahir. Mais je n’avais plus la même assurance lorsque je commençai à m’interroger : « où trouver ce groupe que j’avais vu en songe ? »<br /> <br /> Je décidai néanmoins de continuer à chercher mon chemin ; ce chemin de la vérité que m’avait décrit celui qui m’était apparu en songe. J’étais convaincu que tout cela était arrangé par Dieu ; aussi pris-je un congé, quittai mon travail et commençai un long voyage d’investigation qui me fit sillonner moult villes à la recherche de gens portant des vêtements et des turbans blancs. Mon voyage et ma quête perdurèrent, et tous les musulmans que je rencontrai ne portaient que des pantalons ordinaires en plus du turban sur la tête. Mon périple me mena jusqu’à Johannesburg où je me présentai au bureau de réception de ‘la ligue des musulmans d’Afrique’. Je questionnai le préposé au guichet sur le groupe qui m’intéressait. Il pensa que j’étais un mendiant et me tendit quelque pièces. Je lui dis : « ce n’est pas ce que je demande ! N’avez-vous pas un endroit de culte proche d’ici ? » Il me désigna une mosquée tout proche. Je m’y rendis. Là, une surprise m’attendait. En effet, devant la porte de la mosquée, se tenait un homme vêtu de vêtements blancs avec sur la tête un keffieh ; je me réjouis, car il ressemblait aux gens que j’avais vus en songe. Je me dirigeai résolument vers lui, très heureux de la scène que je contemplais, et voilà que l’homme prit l’initiative, et avant que je ne prononce un seul mot, il me dit : « bienvenue Ibrahim ! » J’en fus très étonné, abasourdi même, car l’homme connaissait mon nom alors que je ne m’étais pas présenté à lui. Il m’expliqua : « je t’ai vu en rêve ; je sais que tu nous cherchais et que tu veux connaitre la vérité, et la vérité consiste en la religion que Dieu a agréée pour ses créatures, l’Islam. » « Oui, je suis à la recherche de la vérité, et l’homme lumineux que j’ai vu en rêve m’a recommandé de suivre un groupe d’hommes vêtus de la même façon que toi ; pourrais-tu me dire qui est celui que j’ai vu en rêve ? » « Celui là c’est notre prophète Mohammed ; le prophète de l’Islam, la religion vraie ! » me répondit-il. <br /> <br /> Je ne sus ce qui me prit, mais je me précipitai vers l’homme, l’embrassai en lui disant : « C’est bien vrai que c’était votre prophète et messager qui était venu me guider vers la religion vraie ? ».<br /> <br /> « Oui ! » dit-il, puis il commença par me souhaiter la bienvenue et par me féliciter d’avoir été guidé par Dieu pour connaitre la vérité.<br /> <br /> Lorsque arriva le moment de la prière du dohr (médiane) ; l’homme me fit asseoir à l’arrière dans la mosquée et partit prier avec les autres gens. Je pus ainsi voir les musulmans dont beaucoup d’entre eux étaient vêtus de la même manière que notre ami ; je les vis s’incliner et se prosterner devant Dieu. Je me dis alors : « par Dieu, c’est la vraie religion ! » car j’avais lu dans les livres que les prophètes et messagers posaient leur front par terre en prosternation devant Dieu. Après la prière, mon âme s’apaisa et j’étais rassuré par ce que j’avais vu et entendu, et je me dis : « Par Dieu ! J’ai été guidé par Dieu vers la religion vraie !».<br /> <br /> L’homme m’appela alors pour que j’annonce ma conversion. Je prononçai les deux témoignages de la profession de foi, et pleurais abondamment de joie du fait de la faveur dont Dieu m’avait gratifié en me guidant sur Sa voie.<br /> <br /> Je demeurais parmi eux, m’initiant à l’Islam, et les accompagnais dans leurs sorties de prédication qui dura longtemps. Ils sillonnèrent le pays en long et en large, appelant les gens à l’Islam, et j’étais très heureux d’être en leur compagnie. Ils m’apprirent à faire la prière, le jeûne, la prière surérogatoire de la nuit close, la supplication, la sincérité et la loyauté. J’appris d’eux également que Dieu avait chargé la nation musulmane d’annoncer la bonne nouvelle aux gens, comme j’appris d’eux à être musulman prêcheur sur le sentier de Dieu. Ils m’apprirent la sagesse dans la propagation de la foi, la patience, la mansuétude, le sacrifice et la sobriété.<br /> <br /> Après plusieurs mois, je retournai dans ma ville. Là, je retrouvai ma famille et mes amis qui étaient à ma recherche. Dès qu’ils me virent de retour parmi eux, portant l’habit islamique, ils me le reprochèrent et je fus prié par le conseil de l’église de me présenter devant ses membres le plus tôt possible. Ceci fait, ils marquèrent leur désapprobation et me reprochèrent mon apostasie de la religion de mes aïeux et de ma communauté, et me déclarèrent : « les hindous t’ont trompé avec leur religion et t’ont égaré. » Je répondis : « personne ne m’a trompé ni égaré. En vérité, c’est le messager de Dieu qui m’est apparu en songe pour me diriger vers la vérité et la religion vraie qui est l’Islam, et non la ‘religion des hindous’ comme vous l’affirmez ; et c’est mon tour de vous appeler à la vérité et à l’Islam. » Ils en furent choqués, puis ils changèrent de stratégie, utilisant l’attrait des biens matériels, du pouvoir et de la dignité, et me dirent : « le Vatican te propose une mission de six mois à Rome avec tous frais payés d’avance, l’achat d’une nouvelle maison et d’une nouvelle voiture ainsi qu’une somme d’argent pour améliorer ton train de vie, et enfin ta promotion à un poste supérieur dans la hiérarchie ecclésiastique. » Je rejetai le tout et leur dis : « Comment ? Vous voulez m’égarer après que Dieu m’ait guidé !? Par Dieu, je ne le ferai jamais, même si on me mettait en pièces. » Ensuite je leur conseillai et les invitai une seconde fois à embrasser l’Islam, et Dieu merci, deux prêtres se convertirent.<br /> <br /> Quand ils comprirent enfin ma résolution, ils me destituèrent de tous mes titres et postes ; ce qui me réjouit, bien que j’usse préféré les devancer sur ces points, puis je me levai et leur rendis ce que je possédai en biens et en possessions, et les quittai enfin...<br /> <br /> L’histoire de la conversion d’Ibrahim Seeley m’avait été racontée par ce dernier en personne, dans mon bureau, en présence de ‘Abdel Khalek Miter’, secrétaire du bureau de la ligue en Afrique du Sud ainsi que deux autres personnes. Et c’est ainsi que le prêtre prédicateur ‘Seeley’ était devenu ‘Ibrahim Seeley’ originaire des tribus Kouza d’Afrique du Sud.<br /> <br /> J’invitai donc le prêtre Ibrahim – pardon, le prédicateur Ibrahim Seeley – à déjeuner chez moi et fis ce que me recommandait ma religion ; j’étais plein d’égards pour lui. Ensuite il s’en fut ; quant à moi, après cette rencontre, je partis pour la Mecque en mission de travail, car nous devions préparer une première session sur le thème ‘les sciences de la législation islamique’ qui devait se tenir au Cap.<br /> <br /> A mon retour en Afrique du Sud, je me dirigeai vers la ville du Cap. Alors que j’étais dans le bureau mis à notre disposition par l’institut ‘El Arkam’, voilà que le prédicateur Ibrahim Seeley entra ; je le reconnus, le saluai, puis lui demandai : <br /> <br /> « Qu’est-ce que tu fais là, Ibrahim ? »<br /> <br /> Il répondit :<br /> <br /> « Je parcours les régions de l’Afrique du Sud appelant sur le sentier de Dieu afin de sauver mes compatriotes du feu et les sortir des ténèbres vers la lumière en les ralliant à l’Islam. »<br /> <br /> Après qu’il nous eut raconté comment la prédication était devenue son souci majeur, il repartit pour parcourir les vastes horizons, sur les terrains de la prédication et du sacrifice ; sur le sentier de Dieu. J’avais bien remarqué le visage métamorphosé et les habits éculés. J’en étais tout retourné : il n’avait demandé aucune aide ni n’avait tendu la main pour un quelconque soutien. Une larme coulant sur ma joue raviva en moi un sentiment étrange ; c’était quelque chose qui semblait me dire : « vous-autres êtes en train de vous amuser dans la prédication… Ne voyez-vous pas comment agissent ces combattants dans la voie de Dieu ? »<br /> <br /> Oui mes frères, nous nous sommes désengagés et nous nous sommes attachés à la terre et la vie d’ici bas nous a abusés alors que des prédicateurs comme Ibrahim Seeley et l’espagnol Ahmed Saïd se sacrifient, fournissent des efforts, et combattent pour propager cette religion.<br /> <br /> Aussi, o Seigneur ! Fais-nous miséricorde !<br /> <br /> <br /> <br /> سيلي .. قصة إسلام غريبة جدا<br /> <br /> الأحد, 17 نيسان/أبريل 2011<br /> <br /> تقييم المستخدم: / 38<br /> <br /> ضعيفجيد <br /> <br /> عبد العزيز أحمد سرحان<br /> <br /> قد تكون هذه القصة غريبة على من لم يلتق بصاحبها شخصيًّا، ويسمع ما قاله بأذنيه ويراه بأم عينيه، فهي قصة خيالية النسج، واقعية الأحداث، تجسدت أمام ناظري بكلمات صاحبها وهو يقبع أمامي قاصًّا عليَّ ما حدث له شخصيًّا، ولمعرفة المزيد بل ولمعرفة كل الأحداث المشوقة.. دعوني أصحبكم لنتجه معًا إلى "جوهانسبرج" مدينة مناجم الذهب الغنية بدولة جنوب إفريقيا؛ حيث كنت أعمل مديرًا لمكتب رابطة العالم الإسلامي هناك. كان ذلك في عام 1996م، وكنا في فصل الشتاء الذي حل علينا قارسًا في تلك البلاد، وذات يوم كانت السماء فيه ملبدة بالغيوم، وتنذر بهبوب عاصفة شتوية عارمة، وبينما كنت أنتظر شخصًا قد حددت له موعدًا لمقابلته، وكانت زوجتي في المنزل تُعِدُّ طعام الغداء؛ حيث سيحل ذلك الشخص ضيفًا كريمًا عليَّ بالمنزل.<br /> <br /> <br /> <br /> كان الموعد مع شخصية لها صلة قرابة بالرئيس الجنوب إفريقي السابق الرئيس "نلسون مانديلا"، شخصية كانت تهتم بالنصرانية، وتروج وتدعو لها.. إنها شخصية "القسيس سيلي". لقد تم اللقاء مع سيلي بواسطة سكرتير مكتب الرابطة "عبد الخالق ميتر"؛ حيث أخبرني أن قسيسًا يريد الحضور إلى مقر الرابطة لأمر مهم.<br /> <br /> <br /> <br /> وفي الموعد المحدد حضر سيلي بصحبته شخص يدعى سليمان كان ملاكمًا، وأصبح عضوًا في رابطة الملاكمة بعد أن منَّ الله عليه بالإسلام بعد جولة قام بها الملاكم المسلم محمد علي كلاي. وقابلت الجميع بمكتبي وسعدت للقائهم أيما سعادة. كان سيلي قصير القامة، شديد سواد البشرة، دائم الابتسام. جلس أمامي وبدأ يتحدث معي بكل لطف. فقلت له: أخي سيلي، هل من الممكن أن نستمع لقصة اعتناقك للإسلام؟ ابتسم سيلي وقال: نعم، بكل تأكيد. وأنصتوا إليه أيها الإخوة الكرام، وركزوا لما قاله لي، ثم احكموا بأنفسكم.<br /> <br /> <br /> <br /> قال سيلي: كنت قسيسًا نشطًا للغاية، أخدم الكنيسة بكل جدٍّ واجتهاد، ولا أكتفي بذلك، بل كنت من كبار المنصِّرين في جنوب إفريقيا، ولنشاطي الكبير اختارني الفاتيكان لكي أقوم بالتنصير بدعم منه، فأخذت الأموال تصلني من الفاتيكان لهذا الغرض، وكنت أستخدم كل الوسائل لكي أصل إلى هدفي.<br /> <br /> <br /> <br /> فكنت أقوم بزيارات متوالية ومتعددة للمعاهد والمدارس والمستشفيات والقرى والغابات، وكنت أدفع من تلك الأموال للناس في صور مساعدات أو هبات أو صدقات وهدايا؛ لكي أصل إلى مبتغاي، وأدخل الناس في دين النصرانية. وكانت الكنيسة تغدق عليَّ، فأصبحت غنيًّا، لديَّ منزل، وسيارة، وراتب جيد، ومكانة مرموقة بين القساوسة.<br /> <br /> <br /> <br /> وفي يوم من الأيام ذهبت لأشتري بعض الهدايا من المركز التجاري ببلدتي، وهناك كانت المفاجأة! ففي السوق قابلت رجلاً يلبس كوفية، وكان تاجرًا يبيع الهدايا، وكنت ألبس ملابس القسيسين الطويلة ذات الياقة البيضاء التي نتميز بها على غيرنا، وبدأت في التفاوض مع الرجل على قيمة الهدايا. وعرفت أن الرجل مسلم -ونحن نطلق على دين الإسلام في جنوب إفريقيا: دين الهنود، ولا نقول دين الإسلام- وبعد أن اشتريت ما أريد من هدايا, بل قُلْ من فخاخ نوقع بها السذج من الناس، وكذلك أصحاب الخواء الديني والروحي، كما كنا نستغل حالات الفقر عند كثير من المسلمين والجنوب إفريقيين؛ لنخدعهم بالدين المسيحي وننصّرهم.<br /> <br /> <br /> <br /> فإذا بالتاجر المسلم يسألني: أنت قسيس، أليس كذلك؟<br /> <br /> <br /> <br /> فقلت له: نعم.<br /> <br /> <br /> <br /> فسألني: من هو إلهك؟<br /> <br /> <br /> <br /> فقلت له: المسيح هو الإله.<br /> <br /> <br /> <br /> فقال لي: إنني أتحداك أن تأتيني بآية واحدة في الإنجيل تقول على لسان المسيح u شخصيًّا أنه قال: أنا الله، أو أنا ابن الله، فاعبدوني.<br /> <br /> <br /> <br /> وإذا بكلمات الرجل المسلم تسقط على رأسي كالصاعقة، ولم أستطع أن أجيبه، وحاولت أن أعود بذاكرتي الجيدة، وأغوص بها في كتب الأناجيل وكتب النصرانية لأجد جوابًا شافيًا للرجل فلم أجد! فلم تكن هناك آية واحدة تتحدث على لسان المسيح وتقول بأنَّه هو الله أو أنه ابن الله.<br /> <br /> <br /> <br /> وأسقط في يدي، وأحرجني الرجل، وأصابني الغم وضاق صدري. كيف غاب عني مثل هذه التساؤلات؟ وتركت الرجل وهمت على وجهي، فما علمت بنفسي إلا وأنا أسير طويلاً بدون اتجاه معين.<br /> <br /> <br /> <br /> ثم صممت على البحث عن مثل هذه الآيات مهما كلفني الأمر، ولكنني عجزت وهزمت. فذهبت للمجلس الكنسي، وطلبت أن أجتمع بأعضائه، فوافقوا. وفي الاجتماع أخبرتهم بما سمعت، فإذا بالجميع يهاجمونني ويقولون لي: خدعك الهندي، إنه يريد أن يضلك بدين الهنود. فقلت لهم: إذن أجيبوني، وردُّوا على تساؤله، فلم يُجِبْ أحد!<br /> <br /> <br /> <br /> وجاء يوم الأحد الذي ألقي فيه خطبتي ودرسي في الكنيسة، ووقفت أمام الناس لأتحدث، فلم أستطع، وتعجب الناس لوقوفي أمامهم دون أن أتكلم. فانسحبت لداخل الكنيسة، وطلبت من صديق لي أن يحل محلي، وأخبرته بأنني منهك.. وفي الحقيقة كنت منهارًا، ومحطمًا نفسيًّا.<br /> <br /> <br /> <br /> وذهبت لمنزلي وأنا في حالة ذهول وهم كبير، ثم توجهت لمكان صغير في منزلي وجلست أنتحب فيه، ثم رفعت بصري إلى السماء، وأخذت أدعو، ولكن أدعو مَن؟ لقد توجهت إلى من اعتقدت بأنه هو الله الخالق.. وقلت في دعائي: "ربي.. خالقي. لقد أُقفلت الأبواب في وجهي غير بابك، فلا تحرمني من معرفة الحق، أين الحق؟ وأين الحقيقة؟ يا رب.. يا رب.. لا تتركني في حيرتي، وألهمني الصواب ودلني على الحقيقة".<br /> <br /> <br /> <br /> ثم غفوت ونمت. وأثناء نومي.. إذا بي أرى في المنام أنى في قاعة كبيرة جدًّا، ليس فيها أحد غيري، وفي صدر القاعة ظهر رجل، لم أتبين ملامحه من النور الذي كان يشع منه وحوله، فظننت أن ذلك الله الذي خاطبته بأن يدلني على الحق، ولكني أيقنت بأنه رجل منير.<br /> <br /> <br /> <br /> فأخذ الرجل يشير إليَّ وينادي: يا إبراهيم! فنظرت حولي لأشاهد من هو إبراهيم؟ فلم أجد أحدًا معي في القاعة.<br /> <br /> <br /> <br /> فقال لي الرجل: أنت إبراهيم.. اسمك إبراهيم.. ألم تطلب من الله معرفة الحقيقة؟<br /> <br /> <br /> <br /> قلت: نعم.<br /> <br /> <br /> <br /> قال: انظر إلى يمينك.. فنظرت إلى يميني، فإذا مجموعة من الرجال تسير حاملة على أكتافها أمتعتها، وتلبس ثيابًا بيضًاء، وعمائم بيضاء. وتابع الرجل قوله: اتبع هؤلاء، لتعرف الحقيقة!<br /> <br /> <br /> <br /> واستيقظت من النوم، وشعرت بسعادة كبيرة تنتابني، ولكني لست مرتاحًا عندما أخذت أتساءل.. أين سأجد هذه الجماعة التي رأيت في منامي؟ وصممت على مواصلة المشوار، مشوار البحث عن الحقيقة، كما وصفها لي من جاء ليدلني عليها في منامي. وأيقنت أن هذا كله بتدبير من الله فأخذت إجازة من عملي I. ، ثم بدأت رحلة بحث طويلة، أجبرتني على الطواف في عدة مدن أبحث وأسأل عن رجالٍ يلبسون ثيابًا بيضاء، ويتعممون عمائم بيضاء أيضًا.<br /> <br /> <br /> <br /> وطال بحثي وتجوالي، وكل من كنت أشاهدهم مسلمين يلبسون البنطال، ويضعون على رءوسهم الكوفيات فقط. ووصل بي تجوالي إلى مدينة "جوهانسبرج"، حتى إنني أتيت إلى مكتب استقبال لجنة مسلمي إفريقيا في هذا المبنى، وسألت موظف الاستقبال عن هذه الجماعة، فظن أنني شحاذٌ، ومد يده ببعض النقود، فقلت له: ليس هذا أسألك. أليس لكم مكان للعبادة قريب من هنا؟ فدلني على مسجد قريب.. فتوجهت نحوه.. فإذا بمفاجأة كانت في انتظاري، فقد كان على باب المسجد رجل يلبس ثيابًا بيضاء، ويضع على رأسه عمامة. ففرحت، فهو من نفس النوعية التي رأيتها في منامي.. فتوجهت إليه رأسًا وأنا سعيد بما أرى، فإذا بالرجل يبادرني قائلاً، وقبل أن أتكلم بكلمة واحدة: مرحبًا إبراهيم! فتعجبت وصعقت بما سمعت! فالرجل يعرف اسمي قبل أن أعرِّفه بنفسي.<br /> <br /> <br /> <br /> فتابع الرجل قائلاً: لقد رأيتك في منامي بأنك تبحث عنا، وتريد أن تعرف الحقيقة. والحقيقة هي في الدين الذي ارتضاه الله لعباده.. الإسلام.<br /> <br /> <br /> <br /> فقلت له: نعم، أنا أبحث عن الحقيقة، ولقد أرشدني الرجل المنير الذي رأيته في منامي لأن أتبع جماعة تلبس مثل ما تلبس.. فهل يمكنك أن تقول لي، من ذلك الذي رأيت في منامي؟<br /> <br /> <br /> <br /> فقال الرجل: ذاك نبينا محمد نبي الإسلام الدين الحق، رسول الله ! ولم أصدق ما حدث لي، ولكنني انطلقت نحو الرجل أعانقه، وأقول له: أحقًّا كان ذلك رسولكم ونبيكم، أتاني ليدلني على دين الحق؟<br /> <br /> <br /> <br /> قال الرجل: أجل. ثم أخذ الرجل يرحب بي، ويهنئني بأن هداني الله لمعرفة الحقيقة.<br /> <br /> <br /> <br /> ثم جاء وقت صلاة الظهر، فأجلسني الرجل في آخر المسجد، وذهب ليصلي مع بقية الناس، وشاهدت المسلمين -وكثير منهم كان يلبس مثل الرجل- شاهدتهم وهم يركعون ويسجدون لله، فقلت في نفسي: والله إنه الدين الحق، فقد قرأت في الكتب أن الأنبياء والرسل كانوا يضعون جباههم على الأرض سُجَّدًا لله.<br /> <br /> <br /> <br /> وبعد الصلاة ارتاحت نفسي، واطمأنت لما رأيت وسمعت، وقلت في نفسي: والله لقد دلني الله <br /> <br /> على الدين الحق، وناداني الرجل المسلم لأعلن إسلامي<br /> <br /> <br /> <br /> I ونطقت بالشهادتين، وأخذت أبكي بكاءً عظيمًا؛ فرحًا بما منَّ الله عليَّ من هداية.<br /> <br /> <br /> <br /> ،<br /> <br /> ثم بقيت معهم أتعلم الإسلام، ثم خرجت معهم في رحلة دعوية استمرت طويلاً، فقد كانوا يجوبون البلاد طولاً وعرضًا، يدعون الناس للإسلام، وفرحت بصحبتي لهم، وتعلمت منهم الصلاة والصيام وقيام الليل والدعاء والصدق والأمانة، وتعلمت منهم بأن المسلمين أمة وضع الله عليها مسئولية تبليغ دين الله، وتعلمت كيف أكون مسلمًا داعية إلى الله، وتعلمت منهم الحكمة في الدعوة إلى الله، وتعلمت منهم الصبر والحلم والتضحية والبساطة. وبعد عدة شهور عدت لمدينتي، فإذا بأهلي وأصدقائي يبحثون عني، وعندما شاهدوني أعود إليهم باللباس الإسلامي، أنكروا عليَّ ذلك، وطلب مني المجلس الكنسي أن أعقد معهم لقاء عاجلاً.<br /> <br /> <br /> <br /> وفي ذلك اللقاء أخذوا يؤنبونني؛ لتركي دين آبائي وعشيرتي.<br /> <br /> <br /> <br /> وقالوا لي: لقد خدعك الهنود بدينهم وأضلوك!<br /> <br /> <br /> <br /> فقلت لهم: لم يخدعني ولم يضلني أحد.. فقد جاءني رسول الله محمد في منامي ليدلني على الحقيقة، وعلى الدين الحق.. إنَّه الإسلام، وليس دين الهنود كما تدعونه.. وإنني أدعوكم للحق وللإسلام.<br /> <br /> <br /> <br /> فبهتوا! ثم جاءوني من باب آخر، مستخدمين أساليب الإغراء بالمال والسلطة والمنصب.<br /> <br /> <br /> <br /> فقالوا لي: إن الفاتيكان طلب لتقيم عندهم ستة أشهر، في انتداب مدفوع القيمة مقدمًا، مع شراء منزل جديد وسيارة جديدة لك، ومبلغ من المال لتحسين معيشتك، وترقيتك لمنصب أعلى في الكنيسة!<br /> <br /> <br /> <br /> فرفضت كل ذلك، وقلت لهم: أبعد أن هداني الله تريدون أن تضلوني؟! والله لن أفعل ذلك، ولو قطعت إربًا. ثم قمت بنصحهم ودعوتهم مرة ثانية للإسلام، فأسلم اثنان من القسس، والحمد لله.<br /> <br /> <br /> <br /> فلما رأوا إصراري، سحبوا كل رتبي ومناصبي، ففرحت بذلك، بل كنت أريد أن أبتدرهم بذلك، ثم قمت وأرجعت لهم ما لديَّ من أموال وعهدة، وتركتهم.<br /> <br /> <br /> <br /> قصة إسلام إبراهيم سيلي، والذي قصها عليَّ بمكتبي بحضور "عبد الخالق ميتر" سكرتير مكتب الرابطة بجنوب إفريقيا، وكذلك بحضور شخصين آخرين.. وأصبح القس سيلي الداعية "إبراهيم سيلي" المنحدر من قبائل الكوزا بجنوب إفريقيا. ودعوت القس إبراهيم -آسف الداعية إبراهيم سيلي- لتناول طعام الغداء بمنزلي، وقمت بما ألزمني به ديني، فأكرمته غاية الإكرام، ثم ودعني إبراهيم سيلي؛ فقد غادرت بعد تلك المقابلة إلى مكة المكرمة في رحلة عمل، حيث كنا على وشك الإعداد لدورة العلوم الشرعية الأولى بمدينة كيب تاون.<br /> <br /> <br /> <br /> ثم عدت لجنوب إفريقيا لأتجه إلى مدينة كيب تاون. وبينما كنت في المكتب المعد لنا في معهد الأرقم، إذا بالداعية إبراهيم سيلي يدخل عليَّ، فعرفته، وسلمت عليه.<br /> <br /> <br /> <br /> وسألته: ماذا تفعل هنا يا إبراهيم؟<br /> <br /> <br /> <br /> قال لي: إنني أجوب مناطق جنوب إفريقيا، أدعو إلى الله، وأنقذ أبناء جلدتي من النار، وأخرجهم من الظلمات إلى النور بإدخالهم في الإسلام.<br /> <br /> <br /> <br /> وبعد أن قص علينا إبراهيم كيف أصبح همُّه الدعوة إلى الله ترَكَنا مغادرًا نحو آفاق رحبة.. إلى ميادين الدعوة والتضحية في سبيل الله.. ولقد شاهدته وقد تغيَّر وجهه، واخلولقت ملابسه، تعجبت منه فهو حتى لم يطلب مساعدة! ولم يمد يده يريد دعمًا!<br /> <br /> <br /> <br /> وأحسست بأن دمعة سقطت على خدي لتوقظ فيَّ إحساسًا غريبًا.. هذا الإحساس وذلك الشعور كأنهما يخاطباني قائلين: أنتم أناس تلعبون بالدعوة.. ألا تشاهدون هؤلاء المجاهدين في سبيل الله!!<br /> <br /> <br /> <br /> نعم إخواني، لقد تقاعسنا وتثاقلنا إلى الأرض، وغرتنا الحياة الدنيا.. وأمثال الداعية إبراهيم سيلي، والداعية الإسباني أحمد سعيد يضحون ويجاهدون ويكافحون من أجل تبليغ هذا الدين!! فيا رب رحما
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